L’argile retient l’eau et évite l’entraînement des sels minéraux et des engrais vers les couches profondes du sous-sol. Les terrains à forte proportion d’argile sont difficiles à travailler : ils collent aux outils ou sont très durs en cas de sécheresse ; ils sont longs à se réchauffer au printemps. On dit de ces terres qu’elles sont « lourdes » et « froides ».

On améliore une terre qui contient trop d’argile en apportant du sable grossier, étalé à raison de 1 à 2 m3 sur 100m² de terrain, et incorporé par un labour. Si, par ailleurs, le sol argileux manque de matières organiques, il faut l’allégeravec des apports de tourbe, de fumier et de compost. En cas de sol argileux manquant de calcaire, on peut l’amender, avant le labour, par du calcaire finement broyé.

Il est à noter que ces amendements ne peuvent modifier la terre que sur 30 à 40 cm de profondeur. Il est donc conseillé, pour la plantation d’arbres et d’arbustes en terre argileuse, de choisir des espèces dont les racines ne sont gênées ni par l’humidité ni par la texture forte sur sol.

Les végétaux supportant les sols argileux

  • les arbres : aulnes, magnolia, malus, quercus
  • les arbustes : aucuba, buis, chaenomeles, cornus, ligustrum, mahonia, taxus
  • les plantes grimpantes : hedera 
  • les arbres fruitiers : pommier, poirier, prunier, ribes, vigne