AU GUI L'AN NEUF !

Coupez le gui, coupez le houx 

Feuillage vert, feuillage roux 

Mariez leurs branches 

Perles rouges et perles blanches 

Coupez le gui, coupez le houx

 C’est la Noël, fleurissez-vous. 

Charles FREMINE

 

 

Le gui, aussi appelé arbuste de la lune à cause de ses baies pâles, pousse en boule à la cime de nombre de feuillus (pommiers, poiriers, tilleuls, saules, peupliers et autres). C’est un parasite, une plante sans racines, très solide qui s’installe sur des arbres dont il puise l’eau et les minéraux pour vivre. Ses baies, à maturité en janvier, représentent un festin pour les oiseaux qui les ressèment au gré de leurs voyages. S’embrasser sous une boule de gui, plante sacrée des druides, est une tradition ancestrale. Comme le houx est associé à Noël,

le gui est LA plante porte-bonheur du Nouvel An.

On l’accroche en couronne sur la porte ou comme un lustre sous lequel on s’embrasse au Jour de l’An. C’est un symbole de protection censé mettre à l’abri du mauvais sort et aussi un symbole de prospérité. Les druides voyaient en lui un symbole d’immortalité. Le 6e jour de l’année celtique, les druides le coupaient en s’exclamant “O Ghel an Heu“, expression celtique qui signifie “Que le blé germe !“. Une sorte d’invocation au printemps à venir après le solstice d’hiver. Au fil du temps, l’expression s’est déformée pour vouloir dire autre chose : « Au gui l’an neuf ». Attention, les baies du gui sont toxiques pour les humain