ABEILLES DOMESTIQUES

Tout le monde connaît les abeilles, surtout celles que l’on qualifiera de « domestiques » qui vivent dans des ruches gérées par l’homme, élevées surtout pour le miel qu’elles fabriquent. Une ruche est un modèle de société. Chacun y a ses attributions. Pour nourrir une ruche, il faut 2 hectares, au minimum La reine vit en moyenne 3 à 4 ans. Son devoir est de pondre. Elle est entourée d’ouvrières et de gardiennes. Tout est très structuré.

N’oublions pas les bourdons dont le rôle est de féconder la reine, même si c’est la mort assurée pour eux (Je croyais bêtement que c’était une légende). Lorsque la reine s’essouffle à l’ouvrage, les ouvrières lancent l’élevage d’une nouvelle reine, nourrie à la gelée royale, pour faire perdurer l’essaim. En règle générale, une partie de l’essaim déménage (jusqu’à environ 3 kms) avec son ancienne, reine. On appelle ce départ, l’essaimage. Ne détruisez jamais un essaim d’abeilles ! Appelez un apiculteur qui le prendra en charge Les abeilles travaillent dès les premiers beaux jours jusqu’au mauvais temps. Il n’y a pas de science exacte, c’est la nature qui décide. L’été, l’apiculteur veille pour que ses abeilles jouissent d’une autonomie pour leur nourriture puis, du printemps à l’automne, met en place des hausses pour récupérer le miel. La récolte se fait entre juin et septembre. L’hivernage est mis en place en octobre. L’hiver, les abeilles sont en léthargie, après que l’apiculteur ait veillé à ce que leur nourriture soit suffisante pour passer cette saison La consistance du miel dépend aussi de son origine. Le miel d’acacia, par exemple est relativement liquide, le miel de printemps, est plus dur. La récolte est aussi fonction de la météo. Un printemps précoce, une année sèche, un hiver qui n’en finit pas, peuvent changer la donne.

 

Principaux ennemis des abeilles :

Prédateurs : frelons européens et asiatiques Parasite : le varroa, particulièrement destructeur et qui vit exclusivement dans le couvain d’abeille. Ses dégâts sont comparables à ceux d’une tique. Surveillance optimale exigée !

Et bien sûr, les pesticides,

 

Pour reprendre la phrase de Henri Michaux, poète belge, «Le matin quand on est abeille, pas d’histoire, faut aller butiner » Encore faut-il leur offrir matière à butiner . Alors, on plante un peu, beaucoup, à la folie des plantes mellifères : Lavande, thym, coriandre, jacinthe, perce-neige, fenouil, sauge, crocus, géranium, marguerite, bleuet, souci, dahlia, aster, myosotis, zinnia, cosmos, tournesol, héliotrope . On conserve les fleurs sauvages aussi : Coquelicot, bourrache, renoncule des champs, bleuet etc… On plante quelques arbres : Érable champêtre, marronnier, robinier faux acacia, Troène commun, tilleuls de Hollande etc…

Et bien sûr, on va Fan D. Plantes, chercher ses végétaux et les conseils qui vont avec. Voilà, vous savez tout ou presque. Il est l’heure de mon thé, accompagné bien sûr d’une bonne cuillère de miel. 

 

ABEILLES SOLITAIRES. 

il en existe presque 1 millier d’espèces, dont cette abeille noire, dite charpentière que vous avez sans doute déjà croisé dans vos jardins. Bien loin de l’esprit des ruches, elles s’attardent, pour la pollinisation, sur les fleurs de nos jardins mais aussi sur la flore sauvage et se mettent à l’ouvrage de bonne heure, souvent début mars. Elles n’aiment pas la grosse chaleur. Elles sont complémentaires aux abeilles domestiques. Ce sont des abeilles qui vivent presque toujours sans reine, on peut dire, pour en sourire, sans gouvernement. Elles ne produisent pas de miel donc n’ont rien à défendre sauf leur progéniture Ce qu’elles butinent leur permet de nourrir leurs jeunes. Elles sont pacifiques mais peureuses et ne piquent que pour se défendre. Les abeilles solitaires femelles ont une durée de vie de 2 à 10 semaines, et un mâle, moins d’une semaine

 

 Voici les principales espèces : L’abeille tapissière, l’abeille terricole, l’abeille maçonne, l’abeille charpentière .Elles construisent en principe leur nid dans un milieu naturel et utilise pour cela de la boue voire des feuilles ou même s’abrite dans du bois mort. Parfois, elles vivent en souterrain. Si elles ne trouvent pas leur bonheur, elles utilisent les trous qu’elle peut trouver dans nos maisons, genre trous d’aération des fenêtres ou autres joints creux. Pour la petite histoire, il existe des abeilles « coucou » qui ne récoltent pas de pollen, et pondent leurs œufs dans le nid des autres abeilles. Ici, comme ailleurs, nul n’est parfait ! Abeilles solitaires ou pas, bienfaitrices de l’Humanité.